

Chapitre deux
La programmation
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d’acquisition, déinir les critères d’organisation des contenus et des
stratégies d’expérience des environnements de formation, préciser
les inalités, identiier les modalités et les critères d’appréciation du
développement formatif et culturel.
Le curriculum prend ainsi un sens stratégique quant à la formation
des nouvelles générations. La conception et la réalisation du curri-
culum ne peuvent donner la préférence qu’à un modèle de mise en
œuvre de type mixte, ni uniquement de type ascendant (
bottom up
),
ou descendant (
top down
). L’équipe éducative est chargée de l’éla-
boration des choix en matière de contenus, de méthodes, d’élabora-
tion et de formes différentes d’évaluation et de documentation. Le
curriculum d’une école est donc en passe de devenir une entreprise
coopérative d’interventions de formation et l’école elle-même de-
vrait tendre à se réaliser en tant que « communauté de laboratoires »
coordonnés entre eux.
Les études les plus récentes sur l’intelligence, la mémoire et la méta-
cognition, ainsi que les derniers documents de l’OCDE, convergent
vers un individu qui, pour vivre, doit parler plusieurs langues, et sa-
voir vivre avec les autres dans une dimension interculturelle. Pour
développer l’aptitude à apprendre tout au long de la vie, l’école doit
faire naître chez les élèves le désir de connaître, d’apprendre, de
choisir, de développer la disposition en matière de recherche et à me-
ner à bien des activités en élaborant des informations. Pour y arriver,
il apparaît fondamental de créer un contexte stimulant, s’ouvrir au
terrain et parvenir à une « triangulation » entre contenus, méthodes
d’enseignement et théories d’apprentissage.
À travers les propositions qu’une école arrive à émettre, elle peut
engager le milieu environnant, choisir ses propres interlocuteurs,
répondre à leurs besoins et attentes, et jouer ainsi un véritable rôle
culturel sur le territoire.
Ces dernières années sont apparus les premiers réseaux d’écoles qui
se sont associées entre elles pour établir ensemble, par une mise en
commun des fonds et des ressources, des projets curriculaires. En
proposant des activités différentes de celles de la didactique tradi-
tionnelle, les nouveaux curriculums ont permis de répondre aux
besoins spéciiques aux réalités territoriales et de motiver les jeunes,
trouvant ainsi des formes nouvelles de continuité, d’orientation et de
prévention de toute indiscipline.
L’art. 21 de la loi 59/97 a ouvert la voie à l’autonomie scolaire. Le
règlement concernant l’autonomie des établissements scolaires a