

www.
edises
.it
dimension émotionnelle : les neurones miroirs sont des cellules du
cerveau qui s’activent lorsque nous accomplissons une action déter-
minée, ou bien lorsque nous observons quelqu’un d’autre la faire. Ils
nous aident à comprendre immédiatement ce que fait celui qui nous
fait face, sans avoir besoin d’un raisonnement complexe. De plus,
ils permettent d’imiter le comportement des autres et d’entrer en
empathie avec eux. Bien sûr, d’un point de vue pédagogique, nous
ne pouvons pas ne pas penser aux implications dans l’imitation des
processus cognitifs.
Par rapport à l’empathie, impliquée dans nos interactions et rela-
tions, les neurones miroirs nous aident à entrer en harmonie avec les
autres et avec ce qui se passe devant nous ; ainsi, un environnement
riche en sollicitations et où des interactions et des impulsions vers la
compréhension existent, permet au système des neurones miroirs de
reconnaître et apprendre. Selon ce qu’af rme Gardner dans le déve-
loppement de sa théorie des « intelligences multiples », lorsqu’un cli-
mat de con ance est instauré dans une classe, des échanges profonds
et importants surviennent, facilitant et promouvant l’apprentissage,
car les précognitions que chaque élève possède sont modi ées. Par-
mi les intelligences déterminées par Gardner, l’intelligence interper-
sonnelle se manifeste à travers la capacité de rester avec les autres,
tissant des relations positives et alimentant justement le processus
d’empathie, puisqu’elle met en condition d’interpréter les émotions,
les motivations et les états d’âme d’autrui.
1.4.1
Les contributions des sciences de l’éducation
Le contexte environnemental, puisqu’il véhicule en permanence de
nouveaux apprentissages et paradigmes de référence, rend néces-
saire la possession d’outils cognitifs et de langages qui permettent
d’interagir avec lui, tissant un dialogue productif et des relations
d’interaction et réciprocité de soi vers l’autre. Il s’agit d’une relation
d’enrichissement permanent où de nouvelles capacités cognitives et
de communication sont dynamisées.
En fonction de ce préalable, l’apprentissage lui-même ne peut suivre
un parcours linaire et plat dans cette relation d’échanges et inte-
ractions permanents. Surtout si c’est l’enfant (futur adulte) qui se
trouve au centre du processus formatif, puisque son apprentissage
se déroule principalement à partir de l’observation de faits et événe-
ments.