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à modi er ce dernier. S’il est vrai que l’homme agit sur l’environne-
ment en ayant tendance à en modi er l’aspect de la manière qui lui
est la plus favorable, il est tout aussi vrai qu’au cours de cet objectif,
il reçoit une pluralité de stimulations de l’environnement lui-même,
qui détermineront des réponses d’organisation et cognitives toujours
plus complexes, soit des processus mentaux plus évolués et mieux
articulés.
C’est justement par rapport à la plasticité fonctionnelle du cerveau
que les processus d’apprentissage acquièrent de nouvelles connota-
tions.
Une connotation biologique est envisagée comme essentielle en tant
que condition de base pour chaque rapport cognitif.
L’étude des processus d’apprentissage ne peut, par conséquent,
s’émanciper d’une connaissance même sommaire des aspects de la
structure cérébrale les plus élémentaires et de leurs niveaux de fonc-
tionnalité dans la transmission des informations.
Toutefois celle-ci doit tenir grand compte de la dimension culturelle
de l’environnement où le sujet est plongé.
Le contexte environnemental devient en effet l’auteur d’une série de
processus éducatifs qui, véhiculant de nouveaux apprentissages et de
nouveaux paradigmes de référence, tendent à modi er les réponses
spéci ques et différenciées des individus, en en in uençant le com-
portement.
Grâce aux nouveaux apports des neurosciences cognitives, nous
avons aujourd’hui de nouveaux outils à appliquer dans le domaine
de l’éducation. Nous avons déjà évoqué combien les dotations géné-
tiques initiales et les expériences de chaque individu interagissent
pour permettre le développement. Notre cerveau est structuré et res-
tructuré par les interactions avec l’environnement social et naturel et
ce processus in uence l’apprentissage à venir.
Dans le processus cognitif, les émotions jouent un rôle fondamen-
tal, leur in uence implique activement plusieurs zones de notre cer-
veau : les neurosciences ont établi la forte interdépendance existant
entre les dimensions émotionnelles et les dimensions cognitives, il
apparaît donc évident et entériné qu’un système éducatif s’occupant
du développement cognitif de l’enfant doit nécessairement s’occu-
per de son développement émotionnel. Les neurosciences montrent
comment notre cerveau se développe à travers les interactions avec
les autres. À ce propos, la découverte des neurones miroirs nous aide
à comprendre cette interdépendance entre dimension cognitive et