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sage » qui lui est connexe ont évolué au l du temps. Il serait donc

opportun de voir comment la pensée psychopédagogique en thème

d’apprentissage s’est formée.

Tout d’abord, cette pensée s’est développée au cours des dernières

vingt années, le long de deux axes de pensée : l’axe cognitiviste et

l’axe constructiviste socioculturel. Nous aborderons les deux axes

de pensé dans notre étude, mais nous nous arrêterons surtout sur

les apports de la théorie constructiviste, qui ont fortement in uencé

la recherche et l’expérimentation dans le domaine pédagogique et

didactique.

1.1

L’apprentissage : définition et noyaux

théoriques de référence

L’apprentissage, selon la définition proposée par le psychologue

Ernest Hil-

gard

, est un processus intellectuel à travers lequel l’individu acquiert des

connaissances sur le monde, qu’il utilise par la suite pour structurer et orien-

ter son propre comportement de manière durable.

L’apprentissage peut être le résultat de processus spontanés, comme

c’est le cas chez les enfants par exemple avec le langage, ou bien il

peut être induit et orienté par le biais d’une intervention extérieure

d’enseignement. La psychologie et la pédagogie se sont souvent inté-

ressées aux processus d’apprentissage, produisant de nombreuses

et très diverses théories d’interprétation de l’apprentissage, classées

en fonction des grandes écoles de la psychologie du XX

e

siècle.

Les noyaux théoriques de référence dans la recherche sur l’appren-

tissage sont le comportementalisme, le cognitivisme, le constructi-

visme.

Le

comportementalisme

présente à la base une conception de rela-

tions, c’est-à-dire qu’il entend l’apprentissage en tant que résultat

de nouvelles relations entre stimuli et comportements en réponse à

ces mêmes stimuli. Cette approche implique une conception de type

sommative de l’apprentissage, qui voit le sujet comme étant essentiel-

lement passif. Ce qui est appris est une copie du stimulus présenté

et par conséquent l’apprentissage peut être d’une part mesuré en

comparant le comportement acquis après la situation d’apprentis-

sage avec le comportement présent auparavant et d’autre part il peut

être évalué en fonction des critères de quantité et de précision de la

performance.