Previous Page  14 / 22 Next Page
Basic version Information
Show Menu
Previous Page 14 / 22 Next Page
Page Background

www.

edises

.it

4

Parte Prima

Competenze disciplinari

2)

«Traquez les colporteurs d’illusions

»

signifie:

A.

poursuivez

les colporteurs d’illusions

B.

guetez

les colporteurs d’illusions

C.

évitez

les colporteurs d’illusions

D.

tuez

les colporteurs d’illusions

3)

Retrouvez l’ordre des vers de ce sizain extrait d’un poème de

Ronsard:

a)

Qui, ce matin, avait déclose

b)

A point perdu, cette vêprée

c)

Mignonne, allons voir si la rose

d)

Sa robe de pourpre au soleil

e)

Et son teint au vôtre pareil

f)

Les plis de sa robe pourprée

A.

c-d-b-f-e-a

B.

d-f-b-a-c-e

C.

c-a-d-b-f-e

D.

c-b-a-d-f-e

Célibataires ici, chefs de famille là-bas, les immigrés isolés s’inventent depuis

des décennies des façons d’être «pères à distance». Comment remplissent-

ils cette fonction sociale?

C’est ce qu’a fouillé une enquête originale réalisée, à la demande du

comité français pour l’UNICEF, par Jacques Barou, chercheur au CNRS

et rendue publique aujourd’hui. Le rapport livre les regards croisés de

nombreux immigrés, en majorité maghrébins et âgés de plus de 50 ans, et

celui de jeunes de 16 à 44 ans, rencontrés au Maroc, au Mali, ou en France.

Il décortique comment le soutien financier provoque le départ, maintient

l’éloignement et aménage l’absence des pères. L’argent, nerf de la famille.

Les épouses ne retiennent pas les hommes au pays. Au contraire. Parce qu’il

faut prendre en charge la famille, le fait d’être marié pousse à l’exil. Partis «pour

le pain», ces immigrés ont dû déléguer l’autorité paternelle. Parfois, la délégation

se mue presque en abandon. Ainsi, un homme de 61 ans – qui n’est pas rentré

depuis six ans au Maroc – avoue que son frère est devenu le père de ses enfants.

Les femmes, à leur tour, suppléent le père. Le supplantent parfois. Surtout

dans les villes, loin du village natal. Un Algérien de 67 ans exprime sa gratitude

envers sa femme: «Les filles ont réussi grâce à l’éducation de leur mère».

Mais dorénavant, l’autorité des mères ne s’étend plus seulement aux filles,

mais aussi aux garçons. Comme le note le sociologue, «dans une société où