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Candide, Voltaire
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s’interroger sur le monde et les événements qu’il subit. Son nom même traduit
son caractère, et si l’auteur ne le décrit pas physiquement, on apprend que «sa
physionomie annonçait son âme». Au début sous le charme de la puissance du
Baron et de la philosophie optimiste de Pangloss, sa vision du monde évolue
au cours de l’histoire. Frappé par tant de malheurs et de souffrances, il finit par
développer sa propre pensée à la fin du récit
Le baron est présenté comme étant probablement l’oncle de Candide, c’est un
homme riche et puissant décrit à travers les icônes de sa richesse (“tapisserie”,
“meute”, “piqueurs”, “grand aumônier”). Il ne s’agit que d’une illusion: Voltaire
rejette et annule ce type de puissance par l’intermédiaire de l’ironie.
La baronne est introduite par sa présence physique, son immense volume de
trois cent cinquante livres, qui semble être sa principale qualité. C’est une
parfaite maîtresse de maison.
Cunégonde est la fille du Baron. Elle représente la tentation de la passion: elle
est décrite comme une fille “fraîche, grasse, appétissante”. Elle n’a qu’un rôle
purement sensuel. Elle est à l’origine de l’expulsion de Candide du château,
suite à un baiser échangé entre eux. Candide la retrouve à la fin du conte et
l’épouse pour honorer sa promesse, même si elle est devenue laide.
Le fils du baron est présenté comme le double de son père, sans aucune
particularité caractérielle propre. C’est un jésuite, très fier de sa qualité de
noble, que Candide tue d’un coup d’épée.
Pangloss, le précepteur, est présenté comme une sorte d’oracle, comme
une personne admirable. Voltaire en fait connaître le caractère à travers ses
discours philosophiques très rationnels (il est démontré que…). Professeur
de métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie, pour lui, «tout est au mieux dans
le meilleur des mondes», pensée qui sera sans cesse battue en brèche par les
événement du récit. Voltaire se sert de ce personnage pour introduire un effet
comique en le tournant en dérision.
Exercice n. 2
Parlez de l’itinéraire de Candide
Mots clés:
• Voyage initiatique
• Optimisme philosophique
• Illusion/expérience
Le voyage de Candide est un parcours initiatique vers la sagesse, à travers
l’expérience de la vie.
Le point de départ est caractérisé par une grande illusion et par la doctrine
de Pangloss. Le jeune protagoniste en vérifie toutes les théories grâce à la
découverte du monde, des sentiments et des voyages.
D’abord poussé par la nécessité, après avoir été expulsé du château, son périple
prend l’aspect d’une quête ayant pour but de sauver Cunégonde.
Le héros, outre l’accomplissement de sa quête, va tirer bien des bénéfices de
son voyage. Au départ jeune homme naïf et innocent, nourri à l’optimisme